nouveautés livres mai 2024

Poster un commentaire

9 Mai 2024 par biblistudio

Voici les derniers ouvrages acquis par la bibliothèque des cinémas Studio. Vous pourrez les emprunter dès aujourd’hui et/ou les consulter sur place.

Cinéma : 40 réalisateurs et réalisatrices de David Honnorat & Jérôme Masi, édité par Gallimard jeunesse – 2023, à la cote JP MAS

Résumé : Une plongée dans l’histoire du cinéma à travers les portraits de quarante réalisateurs, de Georges Méliès, Alice Guy et Charlie Chaplin à Quentin Tarantino, Akira Kurosawa, Lana et Lilly Wachowski et Wes Anderson. Chaque double page présente leur vie, leurs tournages, leurs méthodes de travail, leurs compositeurs phares, leur palmarès et leurs influences ainsi que leurs plus grands films.

Camp ! Horreur et exploitation de Pascal Françaix, édité par Marest éditeur – 2021, à la cote 791.435 FRA

Résumé : Camp ! volume 1 n’est pas à proprement parler un essai, mais plutôt le récit d’un genre cinématographique, un récit débordant d’humour et d’amour pour le cinéma. Un roman dont les héros s’appellent Joan Crawford, Vincent Price, Norma Desmond, Paul Morrissey, Baby Jane, Andy Milligan, ou encore Doris Wishman, cinéaste à nulle autre pareille, mère d’une oeuvre qui lui valut d’être comparée à Ed Wood ou Jean-Luc Godard. Une curieuse odyssée où l’on croise des hommes en porte-jarretelles, des femmes qui tuent à coups de seins, des poupées ridées, des stars déchues, des espionnes aux corps bioniques. Le filtre Camp agit dès lors comme un révélateur, qui nous permet de relire le cinéma anglo-saxon sous un jour nouveau.

Le monde du studio Ghibli : un guide non officiel de Michael Leader, Jake Cunningham & Lucy Zhang, édité par 404 Editions – 2023, à la cote JP LEA

Résumé : Plongez au cœur de l’univers merveilleux du studio Ghibli avec ce guide destiné aux jeunes cinéphiles ! Retrouvez, dans ce guide complet, un tour d’horizon des classiques du studio Ghibli, du Voyage de Chihiro à Mon voisin Totoro en passant par Kiki la petite sorcière et Princesse Mononoké. A travers huit chapitres reprenant des thèmes importants des films, comme le voyage, le héros, la nourriture ou les créatures extraordinaires, découvrez des descriptions et informations sur ces chefs-d’œuvre, accompagnés d’activités et quiz pour les plus jeunes fans de Ghibli ! Un livre non officiel incontournable pour tous les fans des films du studio Ghibli !

L’attrait des toilettes de Gabriel Bortzmeyer, édité par Yellow now – 2023, à la cote 791.435 BOR

Résumé : Une étude des toilettes au cinéma, de Psychose d’Alfred Hitchcock aux égouts dans les films de Quentin Tarantino, en passant par Stanley Kubrick ou Tsaï Ming-Liang. L’auteur analyse ce motif qui apparaît dans tous les genres sous différentes formes et en retrace l’historique, tout en défendant l’idée que son traitement au cinéma révèle l’hygiénisme des politiques écologiques contemporaines.

La vie de château : Noël en famille de Clémence Madeleine-Perdrillat & Nathaniel H’Limi, édité par L’Ecole des loisirs – 2021, à la cote JP PER

Résumé : Violette s’entend bien avec son oncle Régis. Cette année, ils fêtent Noël chez les grands-parents qui habitent près de la mer. C’est la première fois que la fillette s’y rend sans ses parents.

Comme dans un film de Rémi Courgeon & Arnaud Nebbache, édité par Seuil jeunesse – 2023, à la cote JP COU

Résumé : Clarabelle et Ernest sont des jumeaux passionnés de cinéma qui ambitionnent de devenir les premiers frère et sœur réalisateurs. Grâce à leur père chef décorateur et à leur mère costumière, ils ont accès aux coulisses de ce milieu qui les fascine.

Top secret : cinéma & espionnage de Alexandra Midal, édité par Flammarion – 2022, à la cote 791.435 MID

Résumé : Qui n’a pas rêvé un jour d’être un espion ? Au cinéma, des milliers de films consacrent ceux qui parviennent par tous les moyens, et même au péril de leur vie, à obtenir des informations confidentielles. Dans l’univers haletant du cinéma d’espionnage, les agents secrets se dissimulent et se griment comme des acteurs, quand espions et réalisateurs partagent leur passion pour des technologies de captation ultra-performantes. Top secret est le premier ouvrage consacré aux liens si féconds entre l’espionnage et le cinéma, du dessin animé et des séries depuis Protéa de Jasset en 1913, en passant par les films de Fritz Lang, Alfred Hitchcock, Kathryn Bigelow, Brian De Palma, John Huston ou Laura Poitras. Reprenant la forme d’un Abecedarium, ce livre propose des interviews inédites des cinéastes Olivier Assayas, Arnaud Desplechin et Éric Rochant, de l’actrice et James Bond Girl Léa Seydoux, ainsi que des textes documentés sur l’histoire entrelacée du cinéma et de l’espionnage. Il expose les ressorts d’une géopolitique mondiale à l’œuvre dans 007, 0SS, Jason Bourne, Argo, Shiri, Mission impossible et les séries Homeland, The Spy ou Le Bureau des légendes. Il fait également la part belle aux espionnes de fiction (X 27), de documentaires (Chelsea Manning) autant qu’aux actrices-espionnes que sont Marlene Dietrich, Greta Garbo ou Hedy Lamarr. Généreusement illustré d’images de films, d’affiches, de plateaux de tournages, de dessins, et d’œuvres d’art, il invite à découvrir les dessous de ces univers de duperie, de dissimulation, de manipulation et de secrets d’état totalement top secret.

Camp ! Pop camp, comédie et film musical de Pascal Françaix, édité par Marest éditeur – 2022, à la cote 791.435 FRA

Résumé : Qu’est-ce que le camp ? « Le Camp, c’est la pose effrénée, l’affectation érigée en système, la dérision par l’outrance, l’exhibitionnisme exacerbé, la primauté du second degré, la sublimation par le grotesque, le kitsch dépassant le domaine esthétique pour pénétrer la sphère comportementale. C’est le reflet de Narcisse dans le miroir de la Méchante Reine de Blanche-Neige. » Camp ! volume 2 invite les comiques outranciers Jerry Lewis et Mel Brooks, s’attarde longuement sur les fabuleuses courbes de Jayne Mansfield chez Tashlin, le glamour étrange de Mae West, voit débouler une Raquel Welch dans la peau d’un homme, se faufile dans les danses de Bob Fosse. Cet opus met en lumière la beauté des décors baroques de Joseph Losey et la fureur des œuvres de Ken Russell. L’amour de Pascal Françaix pour le Camp lui permet de sauver de l’oubli certains nanars d’envergure (Xanadu). Gode-ceinture de rigueur et âme sensible s’abstenir. En somme du rire, des larmes, du sexe et du rythme : le Camp est de retour !

Camp ! Soap opera & camp gay de Pascal Françaix, édité par Marest éditeur – 2023, à la cote 791.435 FRA

Résumé : Après avoir revisité le cinéma d’exploitation et la comédie musicale, voilà que Camp ! se conclut par un feu d’artifice. Il nous replonge dans les mélodrames outrés d’Edward Dmytryk, les divas esquintées, débordantes de chair et de fards (Liz Taylor ou Lana Turner) en passant par les soap operas adolescents de Delmer Daves avec Troy Donahue, pâle imitation d’un James Dean. Le métafilm hollywoodien y revisite les destinées de Jean Harlow et consorts jusqu’à l’indispensable Jour du fléau de John Schlesinger. La seconde partie de l’ouvrage se penche sur l’avant-garde et le porno gay et met à l’honneur des auteurs anarchistes, tels Jack Smith, Kenneth Anger, les frères Kuchar, sans oublier John Waters et sa Divine avide d’immondices. Ce dernier volume explore un cinéma qui éclaire d’une manière nouvelle, subversive et contestataire, la sexualité, les normes, Hollywood et ses marges ; le Camp s’avère un outil indispensable pour envisager le monde.

Le cinéma de poche : images mobiles et sociétés connectées de Claudia Lambach, édité par L’Harmattan – 2022, à la cote 791.43 LAM

Résumé : Les images mobiles se sont multipliées (selfies, vidéos), une grande partie exposant la sphère de l’intime. Dans le cadre d’une interactivité aujourd’hui, les médias traditionnels ont absorbé les images mobiles issues des réseaux sociaux, induisant aussi de nouvelles formes de collaboration journalistique. Cet ouvrage se propose d’analyser le cinéma mobile dans le paysage contemporain d’une « culture mobile », intégrant l’ensemble des usages sociaux associés aux mobiles connectés à l’internet. On peut le comprendre ici à la fois comme un phénomène artistique, mais aussi comportemental et social, au travers de ses usages comme des enjeux qui lui sont associés, notamment ceux liés à l’innovation. Le cinéma de poche apparaît comme un mode d’expression cinématographique accessible à tout individu muni d’un dispositif mobile. En bénéficiant de nouveaux moyens de diffusion via internet, ce cinéma, au carrefour de l’amateur et du professionnel, s’est peu à peu intégré aux tendances contemporaines de l’économie créative.


Le cinéma de Elio Petri de Alfredo Rossi, édité par Grenelle – 2023, à la cote 791.434.1 PET

Résumé : Un ouvrage complet sur le cinéma du grand réalisateur italien socialement engagé. L’auteur consacre, à travers cet ouvrage, un riche travail amplement documenté à Elio Petri, un artiste cultivé et exigeant qui provoqua, avec son cinéma, de rudes débats. Ayant noué de solides amitiés avec G. Sadoul, J. Delmas ou A. Tournès, cet amoureux de la France ne manquait pas une occasion de se rendre dans l’Hexagone. Il reçut en 1972 à Cannes le Grand Prix International du Festival pour La Classe ouvrière va au paradis. À presque 40 ans de la disparition d’Elio Petri, Rossi a eu à coeur de réévaluer l’oeuvre du cinéaste, de l’analyser dans son intégralité et de permettre à un public tant de novices que de fins connaisseurs de l’apprécier à sa juste valeur, comme nous le rappelle le critique et historien du cinéma Jean A. Gili dans son essai introductif. En effet, ce livre a été pensé pour toucher à la fois les lecteurs cinéphiles, les critiques cinématographiques, les journalistes, mais aussi pour être accessible à un public plus large, curieux d’en apprendre davantage sur cette figure incontournable et marquante du 7e art en tant que discipline politique.

Le cinéma argentique au XXIe siècle : obsolescence et réinvention de Monise Nicodemos, édité par Presses universitaires de Provence – 2023, à la cote 600 NIC

Résumé : Depuis les années 1990, face à l’expansion du numérique, le cinéma argentique est confronté aux enjeux économiques, politiques et poétiques de l’obsolescence. Ce livre vise à explorer les ambivalences et les potentialités de l’obsolescence qui ouvre des nouveaux champs de possibles à la réinvention du cinéma argentique. La période dite de réinvention est traitée à partir de la fabrication de l’émulsion-maison, de la réutilisation des collections filmiques et de l’exposition de la machinerie du cinéma argentique. Entre esthétique et technique, ce livre propose une systématisation théorique de la problématique de l’obsolescence. Il nous incite à réfléchir sur la pratique du laboratoire photochimique, la machinerie cinématographique, et l’archivage filmique, ainsi qu’à analyser un corpus d’œuvres actuelles. Dans le parcours esquissé, qui s’appuie sur des entretiens avec les artistes et professionnels du film, il est question d’élucider les techniques impliquées dans les œuvres et le processus créatif des artistes. Afin de saisir comment à partir des liens cousus entre théories et pratiques, les artistes réinventent, grâce à l’obsolescence, le cinéma argentique au XXIe siècle et entretiennent une mémoire de toute sa spécificité et sa technicité. 

Sonimage, les années vidéo de Jean-Luc Godard et Anne-Marie Miéville de Serge Margel, édité par Association Décadrages – 2023, à la cote 791.434.1 GOD

Résumé : Sonimage – à comprendre comme l’articulation de sons et d’images et comme « son image », la sienne propre – est un collectif de production audiovisuel fondé et animé par Jean-Luc Godard et Anne-Marie Miéville en 1973. Choisissant la périphérie (Grenoble, puis Rolle) contre le centre (Paris), l’ambition de cette structure consiste à se doter de moyens de production autonomes, qui ne sont pas dépendants des structures de financement du cinéma. Plusieurs films tournés en 16mm (Ici et ailleurs, 1976) ou 35mm (Comment ça va ?, 1976) sont réalisés à cette enseigne. Mais l’investissement de la vidéo non professionnelle paraît comme l’accomplissement le plus remarquable de Sonimage : Six fois deux, Sur et sous la communication (1976) et France, tour, détour, deux enfants (1978) réinventent la conception de l’émission télévisuelle, en donnant la parole à des personnes non médiatisées. Des spécialistes suisses, français, canadiens et mexicains éclairent les enjeux de cette œuvre réalisée à deux et l’utopie de l’autogestion qui la sous-tend, en se focalisant à chaque fois sur un film ou une série d’émissions. Deux entretiens complètent l’ensemble (avec le technicien vidéo qui a permis à Godard et Miéville de s’équiper et avec le cofondateur de l’atelier Cinéma/Vidéo à l’Ecole supérieure des arts visuels de Genève).

Les Ofni du cinéma fantastique & de SF de Alain Pozzuoli, édité par Terre de brume – 2022, à la cote 791.435 POZ

Résumé : Qu’est-ce qu’un O.F.N.I. ou plus clairement un « objet filmique non identifié » ? Un film invisible ? Un chef-d’œuvre ? Ou un épouvantable nanar ? Une série Z innommable ? Une tache sur le blanc pourpoint de la cinématographie dite sérieuse ? Tout cela à la fois… mais pas seulement ! Certes, le plus souvent, les films Ofni portent plus à rire qu’à pleurer (quoique…), il peut souvent d’agir de films parfaitement réussis, mais si particuliers, si étranges dans leur conception, qu’ils s’imposent d’évidence comme Objet Filmique Non Identifié : ce qui les met à l’écart du reste de la cinématographie mondiale. Tel est le cas, notamment, d’Eraserhead de David Lynch, de Twixt de Francis Ford Coppola ou encore de Titanic de Julia Ducournau, œuvres incontestables qui, chacune, brille différemment au firmament du 7ième art.

Chante et danse au cinéma de Alexis Lormeau & Andrea Espier, édité par L’Apprimerie – 2022, à la cote JP LOR

Résumé : Les mélodies et les chorégraphies des comédies musicales forment des souvenirs qui font partie de nos vies. Mais depuis quand les comédies musicales existent-elles ? Comment, grâce à une harmonie entre la danse, le chant, le jeu des acteurs, les décors et les costumes, donnent-elles l’impression qu’il est naturel de s’exprimer en chantant et en dansant ? Un tour du monde à la découverte des secrets de fabrication des films musicaux, des scènes de Broadway aux rues de Rochefort, en passant par l’Inde ou encore Hollywood bien sûr ! A la fin du livre, donne le rythme à ton tour, en t’initiant aux claquettes !

Joanna Hogg : regards intimes sur l’imaginaire de Franck Garbarz, édité par Condor – 2023, à la cote 791.434.1 HOG

Résumé : Autrice d’une œuvre aussi personnelle que singulière, Joanna Hogg a été révélée tardivement au public français grâce au diptyque The Souvenir sorti en salles début 2022. Pourtant, la réalisatrice anglaise a déjà signé quatre autres longs-métrages, dont son dernier opus, Eternal Daughter, présenté à la Mostra de Venise en 2022. Cinéaste du point de vue, Joanna Hogg témoigne d’une stupéfiante maîtrise du cadre et du travail sonore : dans chacun de ses films, elle délimite un espace dans lequel ses personnages se heurtent, s’affrontent, s’aiment, se découvrent ou ne se comprennent pas. Puisant le plus souvent son inspiration dans son propre parcours de photographe et de cinéaste, Joanna Hogg s’attache à des personnages d’une extrême pudeur dont les fêlures – une rupture, une disparition, une incapacité à communiquer, une addiction – se manifestent peu à peu. Voilà donc une œuvre passionnante dont la singularité méritait qu’on lui consacre ce livre qui s’appuie essentiellement sur des documents visuels esquissant, en creux, un portrait de l’artiste.

Retrouvez les actualités de la bibliothèque des Cinémas Studio sur notre compte Facebook.

Plus d’informations sur les prochaines sorties et les séances des films à retrouver sur le site des Cinémas Studio.

commenter !

la bibliothèque

archives

contact presse :

biblistudio [at] gmail.com

entrez votre adresse mail ci-dessous :

Priceminister

Priceminister Bibliothèque