janvier 2024 : Si seulement je pouvais hiberner

Poster un commentaire

5 janvier 2024 par biblistudio

Le film du mois de janvier 2024, choisi par la commission programmation, est un film dramatique de la réalisatrice mongole Zoljargal Purevdash (1990), Si seulement je pouvais hiberner, réalisé en 2023. Au casting : Battsooj Uurtsaikh, Nominjiguur Tsend, Tuguldur Batsaikhan…

Si seulement je pouvais hiberner a été nommé dans sept catégories au Festival de Cannes de l’édition 2023.

Nous vous proposons de découvrir un extrait de l’interview de la réalisatrice à propos du film, disponible dans le dossier de presse (la suite est à découvrir via le lien dans la partie “SOURCE”) : 

  • Qu’est-ce qui vous a conduite à la réalisation de films ? « Enfant, j’aimais regarder des films. J’ai ressenti le pouvoir du cinéma et j’ai été étonnée de voir à quel point il pouvait changer les gens. Mais je n’ai jamais osé dire à ma famille que je voulais devenir cinéaste. Je suis l’aînée de la famille et l’art n’est généralement pas considéré comme offrant des perspectives d’avenir. J’étais bonne en maths et en physique et j’aimais participer à tous les concours scientifiques. Mais je n’ai jamais gagné de médaille. Je me demandais qui gagnait la médaille d’or et c’était généralement un élève d’une très bonne école privée appelée Shine Mongol High School. J’ai donc demandé à ma mère de me laisser aller dans ce lycée en utilisant ses économies pour payer mes frais d’inscription à l’université. Je lui ai promis que j’obtiendrais une bourse pour étudier à l’étranger. Je suis donc entrée dans ce lycée. C’était une super école qui avait de nombreux clubs que les écoles publiques n’ont généralement pas. J’ai intégré le club d’art dramatique – je suis tombée amoureuse de l’art et j’ai quitté le monde scientifique. Lors de ma dernière année au lycée, l’Université d’Obirin, située à Tokyo, a conclu un accord spécial avec mon lycée, offrant une bourse complète à deux anciens élèves de Shine Mongol. Cette Université disposait d’une nouvelle UFR de cinéma, j’ai donc fait de mon mieux pour obtenir cette bourse et j’ai été sélectionnée pour étudier la réalisation de films au Japon. J’y ai fait ma licence de 2008 à 2012 et je suis revenue en Mongolie parce que toutes les histoires que je veux raconter se déroulent dans mon pays. »
  • Peut-on dire que votre premier long métrage s’inscrit dans la continuité de vos deux courts métrages, avec une approche précise de la réalité contemporaine sur fond de réalisme ? Le premier, Stairs (2020), et le second, Yellow Bus (2022), sur une jeune femme qui vient dans la capitale pour trouver du travail et finit par le perdre ? « Près de 60 % des habitants d’Oulan-Bator vivent dans le quartier de yourtes. J’y ai moi-même grandi et j’y vis toujours. Mais nous avons très peu de films racontés honnêtement du point de vue des habitants de ce quartier. Notre ville est confrontée à de nombreux problèmes sociaux, comme toutes les autres villes du monde. Mais si nous ne nous mettons pas à la place d’autrui, comment pouvons-nous résoudre nos problèmes ensemble ? C’est pourquoi je réalise généralement des films qui se déroulent dans ce quartier et qui pourraient devenir la voix de ses habitants. Je veux que mes films deviennent un pont pour apporter l’amour, la compréhension et la paix qui pourraient conduire à de vraies solutions.” […]

SOURCE : https://www.eurozoom.fr/si-seulement-je-pouvais-hiberner

À consulter dans nos revues :

  • Gabriel Nicole, n°423 de Jeune Cinéma p. 30, “Si seulement je pouvais hiberner”
  • Mikles Laetitia, n°749-750 de Positif p. 73, “Si seulement je pouvais hiberner”

Plus d’informations sur le film et les séances http://www.studiocine.com/.

Retrouvez les actualités de la bibliothèque des cinémas Studio sur notre compte Facebook.

commenter !

la bibliothèque

archives

contact presse :

biblistudio [at] gmail.com

entrez votre adresse mail ci-dessous :

Priceminister

Priceminister Bibliothèque